Campagne RIFTS : scénario premier "Dernier Carré" (2)

Suite de ce scénario de découverte du jeu, avec les irréductibles de la première heure, comme ceux qui voudront se joindre à nous.

Nos D-Bees mercenaires ont à peine le temps de se reposer dans les quartiers "spéciaux" de la base (là où l'on cantonne tous les "monstres" extraterrestres ou technologiques pour ne pas effrayer les réfugiés) que le capitaine en charge de la sécurité de la forteresse de Little Creek demande des volontaires pour une mission visant de réapprovisionnement. Le wolfen, l'ogre, et l'elfe se porte volontaire, ainsi qu'une elfe cyborg nommée Gally, elle aussi cantonné parmi d'autres mercenaires à la gueule patibulaire (Cyborg complet, soldat de fortune surarmé, chasseur de dinosaure vantard ...).
Le groupe improvisé se voit donc invité à quitter la forteresse à la faveur de la nuit, par une conduite d'évacuation des eaux usées, à marée basse. Les mercenaires longent la côte tant qu'ils le peuvent, mais se font repérer par une bande de pillards (la base est désormais complètement encerclée ...) qui les tire sans sommations du haut de la falaise. L'ogre tatoué a la bonne idée d'invoquer un élémentaire de feu, ce qui va permettre de faire le ménage rapidement en obligeant les assaillants à sauter à l'eau. Ils seront abattus jusqu'aux derniers par le wolfen, la cyborg, l'ogre, mais surtout l'élémentaire qui offre un spectacle pyrotechnique digne des antiques concerts de Rammstein. L'elfe lui se borne à un soutien magique (enfin surtout à survivre sans armure ...).
Ils prennent ensuite la route du nord à travers la forêt, sans vraiment savoir précisément où ils sont sur la carte (les repères sont difficiles à suivre dans le milieu naturel), et parviennent dans la journée à échapper à une patrouille de piétons de la Coalition, bien loin de son camp de base ... (?!?)
Le lendemain, après un bivouac en plein nature au milieu des animaux sauvages (souvent plus effrayé que nos D-Bees par les "monstres" qui traînent dans leur forêt), notre groupe poursuit son chemin vers le nord, toujours dans l'incertitude, et tombent cette fois sur un groupe de six Guerrières Aveugles, servantes des esclavagistes Splugorth ... Le combat est rude car une défaite signifierait l'esclavage en Atlantis ... Nos mercenaires éliminent déjà les guerrières armées de fusils lance filets puis les soutiens armées de puissants lasers de poignets, et enfin la chef, protégée par un puissant champ de force, qui sera massacrée par le wolfen en furie (très atteint par l'arme sonique incapacitante de celle-ci) alors que ses camarades auront opté pour un repli de circonstance. Ils récupèrent leur matériel et repartent sans attendre.
Les quatre jours suivants seront plus tranquille, sans confrontation armé, alors qu'ils sont désormais éloignés des zones habituellement habitées par les humains ou D-Bees, proies de choix pour les pirates ou esclavagistes de tout poil.
Les mercenaires arrivent enfin à destination, les ruines de Fredericksburg. Ils trouvent assez facilement le bunker, abri nucléaire pré-apocalypse, où se trouve les six tonnes de rations déshydratées qu'ils cherchaient, mystérieusement laissées intactes, ce qui n'est pas le cas de l'armurerie ...
Il leur faut maintenant trouver un véhicule pour ramener le tout. Ils trouveront leur bonheur auprès d'un groupe de D-Bees survivalistes par trop agressifs qui ont élu domicile dans la benne d'un camion de chantier (normalement prévu pour transporter des centaines tonnes de minerai). Contre quelques centaines de kilos de rations, ils troqueront leur abri blindé. Le wolfen parviendra à démarrer et conduire l'immense engin, qui heureusement fonctionnait sur pile atomiques à fusion froide (tous les autres membres du groupe pensaient que le véhicule était HS).
Le retour se fera en une journée, à travers la forêt, et la cyborg aura la bonne idée de contacter la forteresse par radio afin qu'ils bénéficient d'un couvert lors de leur approche. Bien qu'essuyant nombre de tirs de la part des pillards, ils parviendront à passer le cordon des assiégeants, en rendant à leurs assaillants quelques tirs. Le camion arrivera à bon port, nos mercenaires accédant un peu plus au statut de héros.