Les magiciens du groupe se rendent en Sigil pour participer au conclave visant à créer une école de la magie. Patronax, qui est à l'initiative du projet, est un ancien Marqué. Il a certainement gardé de son ancienne faction beaucoup de richesses pécuniaires et des savoirs tout aussi bien magiques que profanes (quantité de titre de propriétés et d'informations !).
Lorsque le groupe arrive dans la cité des portails, Cian demande tout de suite au propriétaire du palais dans lequel se trouve le portail du Pashendar de le lui céder, non sans une grosse contrepartie. Un arrangement est trouvé : Cian lui offre un de ses nombreux palais inoccupés au Pashendar, d'une taille 10 fois supérieure à celui de Sigil, et l'accepte dans son royaume, l'homme cherchant à fuir les troubles dans cette cité en pleine révolution. C'est une bonne chose de faite !
L'échoppe de Cian, qu'il a protégé avant de fuir, n'a pas subi de dégâts. L'alchimiste décide donc de remettre tout de suite l'activité en route, en mettant l'accent sur les potions de soin (les ventes seront au rendez-vous). Cependant, il n'a pas le temps de s'occuper de la vente, et il engage donc Surain, un tieffelin, ancien scribe de la faction des Marqués. C'est quelqu’un de très droit, très rigoureux, et de confiance. Il jure fidélité à Cian. Il aura un salaire et un enseignement en matière d'alchimie en retour.
Toujours inquiété par l’éventuelle attaque des Royaumes de l’Est, Cian invoque des élémentaires qui vont travailler le sol aux abords du mur en construction au Nord des steppes sauvages des 12 tribus. Au programme, dérivation de petits cours d’eau, création de douves et de marais. La mission menée par Essilon va suivre son cours.
A Sigil, c’est désormais les Dabus qui gèrent tout. Ils ont récupéré toutes les fonctions des anciennes factions, ils sont donc juges, percepteurs, etc.
Le conclave se tient au Palais des Portes (c’est le lieu de Sigil où le nombre de portails est le plus important). Il appartient (apparemment) à Patronax. Dès son arrivée, le groupe reconnait de grands magiciens présents, dont certains sont des légendes vivantes (ou non ^^) : Mordenkainen, Bigby, Leomund, Elminster ... Le groupe se rapproche tout d’abord de Nequarcus, seul magicien puissant qu’ils ont vraiment déjà côtoyé.
Très vite, un émissaire vient pour installer les pashendariens dans leur suite. Elles sont très spacieuses grâce à un puissant enchantement. Peu de temps après, le conclave commence. Patronax prend la parole en premier. Il veut le soutien des mages présents dans le but de créer une école qui serait avant tout un lieu de partage, de savoir, de pédagogie… Il veut faire de la magie un Art, et qu’il soit reconnu. Il veut créer un Temple de la Magie (en opposition aux clercs et aux paladins qui tirent leurs pouvoirs de leur dévotion envers les Dieux), le plus grand de tout le multivers ! Pour initier la chose, il met à disposition le Palais des Portes, ainsi que l’ensemble des archives qu’il a à sa disposition (certainement un « héritage » de la faction des Marqués).
Puis vient le tour des différents mages de l’assemblée de s’exprimer, en commençant par les plus puissants. La Simbul est la première à parler. Elle commence par s’autoproclamer porte-parole de son plan, Toril. Selon elle, l’école doit servir à former des guerriers-mages pour lutter contre les Sorciers Rouges de Thay qui sévissent dans son monde. Elle exprime aussi clairement son aversion envers les Nécromanciens, et ne souhaitent pas qu'ils participent à l’aventure. Kelben Arunsun acquiesce et renchérit ; il dit qu’il faudrait fonder une annexe de l’école à Waterdeep pour créer rapidement une force armée. Il est appuyé par Vangerdahast. Caius osera intervenir après eux pour exprimer sa vision des choses. (on l’appelle désormais Couillus !) Son discours fait forte impression et lève quelque peu le discrédit dont il était victime en tant que psioniste.
Heureusement, les suivants sont plus raisonnables. Ils vont dans le sens premier de Patronax, c’est-à-dire créer un lieu de partage de savoir et de pérennisation de la magie avant tout. Les personnes se succèdent, et les pauses repas permettent de faire plus ample connaissance. Le soir du premier jour, Korfax se fait accoster par deux jumelles, Ariadna et Andaira. Elles se montrent particulièrement intéressées par ses capacités, qu’il utilise pour leur faire plaisir (et leur en procurer). Les ébats sont suivis par une grande partie des mages du conclave grâce à des fenêtres de scrutation ...
Pendant ce temps, Cian, lui, en profite pour retourner dans son échoppe et fabriquer un maximum de potions de guérison (et quelques digestifs à base de mort-aux-rats…). Il en fabrique aussi 3 de prolongement de la vie. Il les vend désormais 5000 pièces d’or chacune !
Au retour, Cian s’aperçoit que des paladins de Helm, de Tyr, et de Paladine sont devant le palais. Ils n’aiment pas trop les mages, et se méfient certainement de ce qui se trame ici. L’elfe du Nord est approché par Reyn de Morcerf, qui lui dit vouloir de son sang pour sa collection. Cian n’acceptera que de le lui faire goûter dans un premier temps. Elle le trouve exquis et lui procure beaucoup de plaisir à voir sa réaction. Une nuit de repos bien mérité s’en suit.
Au deuxième jour, les discours reprennent, et les rencontres aussi. Entre autres, Alix rencontre Nytocrys l'Oniromancienne (et fait un rêve prémonitoire étrange et inquiétant), Pyborite l’Évocateur et Solipsys la Runiste Guérisseuse. Cian aborde Tripicus pour lui parler du sort de Dagomar (et tenter de trouver un moyen de les libérer), et la très belle Lyométis, alchimiste de renom et Reine très sûre de ses atouts, et de ses atours. Tout le groupe rencontre moult personnes. Ils veulent savoir qui partage leur vision du Temple de la Magie pour s’assurer un soutien maximal lorsqu'ils feront leur proposition, si on leur laisse la parole ...