Présentation des membres d'équipages

Ed. - nom de famille inconnu.
SIGNALEMENT :
Taille : 1,60 m environ
Peau : claire
Cheveux : courts, brun
Yeux : noirs
Signes distinctifs : Déserteur

Je suis née quelque part dans l'Empire Galactique. Mes parents m’ont élevée jusqu’à ce qu’une rafle organisée par les militaires ne les emmène tous les deux. Je ne les ai jamais revus. J’avais 7 ans. Je me suis alors débrouillée tant bien que mal. J’ai vécu de petits boulots et de rapines.
Les gens ne m’appréciaient guère et un certain malaise s’installait quand j’étais dans les parages. Les vieux me regardaient avec un air triste et désolé. Les hommes me chassaient. Les femmes me jetaient parfois un morceau de pain avant de claquer violemment la porte derrière elles. On m’a même dit une fois : « dégage de là, sale rejeton d’insurgés, tu vas attirer les miliciens ! ».

Je réussi tout de même par me faire embaucher par le mécano du coin. Un vieil homme presque aveugle du nom d’Ernest. Je lui demandais un jour, ce qui l’avait poussé à m’accueillir quand tout le monde me rejetait. Il me répondit simplement « pour les faire chier ». Je ne suis pas sûre de qui étaient « les », les citoyens ou les miliciens, mais sa réponse me plut et je m’en contentais.
Il m’apprit tout ce qu’il savait sur la mécanique. Tout son « art ». Les gens nous amenaient leurs véhicules en rade, leurs mécanismes cassés et autres babioles nécessitant, désormais, l’intervention d’Ed. La meilleure mécano du coin. J’ai travaillé dur pour arriver à ce niveau mais surtout, j’étais passionnée par les engrenages et autres pistons.

Quand j’ai eu 10 ans, on venait déjà de très loin pour que je répare les mécanismes en tout genre. Ernest mourut quelques années plus tard, paisiblement vautré dans son hamac, cigare de contrebande et verre d’alcool frelaté à la main. Il est mort plus riche qu’il n’avait jamais vécu.
Peu avant sa mort, il me parla d’une personne qu’il avait toujours rêvé de côtoyer. Un certain Montoya. Diego. Pirate de son état. En guerre contre l’hégémonie et l’oppression en général. Un homme bon. Et brave. Gentil même, peut-être. A commencé de rien. A fait beaucoup. A libérer des peuples entiers. A vaincu les oppresseurs de tous rangs. À livrer des batailles héroïques pour la liberté.
Même s’il me semblait qu'Ernest l’idéalisa un brin, je me pris à écouter ses babillages et à rêver du monde qu’il me décrivait. Un monde un peu moins pourri, où les vilains étaient punis et pas promus… Je me promis, un jour, d’être moi aussi de ce genre-là. Pourfendeur de la liberté et l’égalité.

Peu après, des miliciens sont venus me chercher. Ils m’ont dit que la conscription était obligatoire à 15 ans et m’ont traînée manu militari jusqu’au bureau de recrutement le plus proche.
Je fus enrôlée de force dans les forces armées en tant que mécanicienne. Rapidement je devins responsable de la machinerie et gradée. Mais les missions devenaient pour moi de plus en plus insupportables. En plus de devoir gérer la perte de vaisseaux ainsi que les avaries en tout genre, des tas de gens se faisaient massacrer pour « la gloire de l’Empire ».

La dernière bataille me fit franchir le point de non retour. Nous étions sur le vaisseau de combat du capitaine Barbouze. Un illustre boucher, connu pour la pitié et la sagesse dont il était cruellement dépourvu. Il attaqua une base supposée de résistants. Malheureusement pour lui, un vaisseau rebelle nous tendit une embuscade au moment où Barbouze ordonnait le pilonnage en règle de la zone. Le vaisseau connu une grande perte. Barbouze ordonna de riposter, quitte à faire péter la machinerie, provoquant la mort de tout l’équipage dans la soute. Je refusais.
On m’ordonna d’obtempérer. Décidée à ne plus servir cette cause injuste, cruelle et belliqueuse par essence, je sabotais les canons, stabilisais le vaisseau autant que possible, volais une navette, et je pris la tangente, accompagnée de quelques mécanos qui, comme moi, étaient retenus contre leur volonté.

La suite est évidente. Déclarée déserteur, ma tête fut mise à prix et je retournais à une vie de débrouille et de coups de chance.

Le dernier en date se nomme Naga. Une très jolie jeune fille également originaire de l’Empire Galactique. Elle aussi fuit l’hégémonie de l’Empire et sa politique belliqueuse d’éradication des ennemis.
Nous avons rejoins un groupe pour le moins étrange et, ensembles, nous poursuivons le rêve d’égaler, un jour, notre héros à tous, Diego Montoya.