La Saga de la Famille Maleville (scénario 5 : troisième chapitre)

"Fluctuat nec mergitur" ou "La croisière ça m'use ..."

Etaient présents : Elodie, Hélène, Simon, Butch.

La "Marquise" accoste finalement dans le port de Djibouti à l'heure prévue, en milieu d'après-midi. La police coloniale (une trentaine d'hommes !) ne tarde pas à investir le bateau pour entreprendre une enquête musclée et expéditive. Nos investigateurs sont fébrilement dans l'attente jusqu'à ce que l'inspecteur Barbin vienne les interroger, plus pour la forme que pour autre chose. Malgré une entrevue entre quatre yeux et la remise d'un rapport plus complet de la part de Gabriel (que le policier jugera intéressant mais très romanesque), les preuves tangibles font défaut et l'officier de police s'en tiendra à la version convenue (ne manquant pas de faire remarquer que le témoignage de Olga/Philomène manque cruellement dans le rapport alors qu'elle est la dernière personne à avoir vu la victime) ; un coupable idéal (peut-être lâché par ses commanditaires ?...) est trouvé et avoue ... L'affaire est entendue.
Gabriella insiste pour quitter le bateau, craignant les représailles. Le reste du groupe accepte. Ils s'installent donc à l'hôtel Bourbon (le seul établissement de standing dans la ville) et vivent un séjour tranquille passé à faire quelques emplettes et à chercher un autre navire pour continuer leur voyage. Après cette curieuse journée de réflexion, le groupe rembarque sur la "Marquise" comme si de rien n'était ...

Chapitre troisième : "Quand les étoiles sont propices ... "
La vie reprend sur le paquebot alors qu'il quitte Djibouti le lendemain en fin de matinée. Les dîners et soirées au casino, le bal costumé spécialement organisé pour l'arrivée dans l'Océan indien (Olga/Philomène est élue Reine de la soirée dans son costume de sirène) , ponctuent la routine à bord. Gabriella elle reste cloîtrée dans sa cabine. Philomène est confirmée en tant qu'invitée de marque lors de la soirée "VIP" qui aura lieu deux jours après avoir repris la mer, le Capitaine étant plus que fier de venir à la "sauterie" avec une si belle créature à son bras.
Le jour dit, Philomène entreprend de verser du laxatif dans une boisson qu'elle partage au bar de la piscine du navire pour l'indisposer, et prend du laudanum pour feindre la maladie. Le soir venu les évènements se précipitent. Le vent se lève subitement et le bateau essuie bientôt une épouvantable tempête qui finira par le faire chavirer. Grâce à la prévoyance de Tatin, le groupe parviendra à gagner in extremis un canot de sauvetage avant qu'il soit trop tard. Ils verront le bateau se faire happer par le fond par de gigantesques tentacules.
Deux jours et demi plus tard, l'esquif atteint la côte d'Oman avec son équipage affamé, déshydraté, et épuisé. Ils sont chaleureusement accueillis par de paisibles pêcheurs musulmans dans leur humble village, Tatin se révélant être un admirable interprète. Ils se rendent à Salala le lendemain, et payent un pêcheur pour les ramener à Djibouti.

Hummm mine de rien, on a réussi a le couler cte raffiot

Ouais mais la suite va être compliquée. Car en plus d'être "légèrement parano" je n'ai pas spécialement envie de remettre les pieds sur un bateau. D'ailleurs si on m'avait écouté on ne serait pas remonté sur ce satané navire.