La Saga de la Famille Maleville (scénario 5)

"Fluctuat nec mergitur ..." ou "La croisière s'amuse"

Etaient présents : Elo, Hélène, Simon, Butch.

Chapitre premier : "Les feux de la rampe"
Nos investigateurs sont enfin en route pour Tahiti. La première dizaine de jours de voyage, jusqu'à Port Saïd et le Canal de Suez, est pour chacun l'occasion de prendre ses aises, et ses petites habitudes sur le paquebot de luxe, où ils jouissent d'une cabine en première classe. La journée s'organise autour des installations et divertissements offerts par le navire de prestige (salle de bal et de spectacles, casino, cercle de gentlemen ou club féminin, séance de bronzage, piscine ...).
Philomène va profiter du lieu pour offrir ses services de qualité à la gente masculine aisée, tout en faisant les poches des joueurs pathologiques ou des mâles étourdis par ses charmes, s'assurant une solide réputation et un pécule confortable. Gabriel va se mêler au gotha et s'informer de la présence à bord de l'armateur et propriétaire de la compagnie de transport maritime, Richard Stanworth, ainsi que toute la clique de pique-assiettes censée travailler sur son prochain film (il est également propriétaire d'une compagnie cinématographique à Hollywood à laquelle il destine des sommes mirobolantes, uniquement dans le but d'assouvir sa passion, et pour l'instant sans réel profit). Tatin lui se fond parmi les gens de la 3ème classe, et prend contact avec la "pègre" locale en participant à des combats de boxe pour lesquels les paris vont bon train. Gabriella elle se perd toujours dans l'étude de ses livres et désespère de voir à quel point la bibliothèque de bord est si pauvre.
Philomène finit, par l'exercice du bouche à oreille, par se voir louer ses services par M. Stanworth en personne, qui, tellement subjugué par la belle, en vient à demander les services de Gabriel (qui s'est bien placé en tant qu'artiste de talent) pour en saisir toute la beauté sur le papier, allant même jusqu'à lui proposer le rôle principal dans son prochain film, "La fiancée des Caraïbes". Alors que le bateau fait escale le lendemain en Egypte, le milliardaire excentrique lui propose un dîner en tête à tête dans les jardins d'un palais oriental.
Nos investigateurs profite de la journée d'escale pour faire quelques emplettes dans le souk de Port Saïd. Philomène disparaît sans crier gare pour son rendez-vous et inquiète ses amis, qui vont suivre sa piste jusqu'au palais de rêve. Tatin étant prêt à faire un scandale s'il ne voit son amie, elle se trouve contrainte de les rassurer en venant en personne. Heureusement, M. Stanworth, sur son petit nuage, ne fera pas cas de cet incident.
Après une agréable soirée passée en compagnie d'un homme passionné par le cinéma et les femmes, la belle est raccompagnée au bateau. Le lendemain matin, le malaise sera palpable sur le visage du personnel de bord qui leur amène leur petit déjeuner dans la toute nouvelle suite VIP octroyée par le milliardaire amoureux. M. Stanworth a été retrouvé mort dans le bureau de sa suite, la tête baignant dans son sang, un coupe-papier planté dans la nuque ...

Chapitre second : "Descente en enfer"
Le capitaine en second ne tarde pas à venir les interroger, Philomène étant vraisemblablement la dernière à avoir vu Stanworth vivant. L'officier de bord a en effet été chargé par le capitaine d'une enquête de routine le temps que la police se charge de l'affaire une fois arrivé à Djibouti. Gabriel va insister auprès du Capitaine pour se charger de l'enquête (avec l'aide de ses amis évidemment). Sa bonne réputation et sa verve vont jouer en sa faveur, et contre toute attente sa requête va être acceptée, pour le plus grand déplaisir du second.
Les interrogatoires et autres investigations vont alors se succéder, toute l'équipe du film étant littéralement passée à la moulinette.
 Tatin va apprendre par les voix des bas-fonds que la clique de Stanworth se livrerait à des "exactions particulières" (pour ne pas dire des orgies suivis de séances de torture) lors de soirées masqués privés dans les cales du bateau, tout cela sous couvert de réunions de passionnés de littérature et de cinéma.
Philomène et Gabriella vont découvrir une toge tachée de sang dans la penderie de la suite où M. Stanworth avait l'habitude de recevoir ses maîtresses.
Gabriel lui note des traces de sang quasi microscopiques entre la suite de convenance et la suite officielle de Stanworth et de ses proches. De plus il a été témoin d'une conversation entre la femme de Stanworth et son frère, ce dernier tentant de la rassurer sur l'avenir, lui répétant qu'il a tout fait pour la protéger, et que "cela" n'a rien à voir avec eux ...
Gabriel et Tatin auront également l'occasion de voir le corps. Outre la blessure mortelle au cou, il présente des traces de lutte et de strangulation.
Le bureau où il est mort présente une mare de sang et une inscription que l'on a voulu faire passer comme celle de la victime au seuil de la mort "JU...", exécutée par un gaucher, alors que Stanworth était droitier ...
Enfin viendront les interrogatoires de Justine Stanworth, la veuve, d'Edward Stanworth, le frère, de Julian Seymour, le comptable de la compagnie, de Josephine High, l'actrice vedette (éconduite par Stanworth à la suite de sa rencontre avec Philomène ?), du scénariste, du premier rôle ... A l'issue, ils ont appris que le scénariste a bien changé une fois de plus le scénario, et ce à la demande de Stanworth, qui voulait mettre en valeur sa nouvelle Égérie, que Justine était trompée depuis le début avec toute les actrices de passage, Josephine n'étant que la plus régulière, qu'Edward (qui est gaucher, et s'est trahi ...) risque d'hériter de la gestion de la société, avec les parts de Justine en tutelle, qu'il aurait eu des différents avec son frère à propos d'un refus de prêt d'argent du fait de dettes qu'il a contractées en faisant de mauvaises affaires, que le comptable (gaucher également) trouvait la lubie de son patron trop coûteuse pour la société, et que tout ce beau monde faisait bien partie du "club privé de passionnés de cinéma et de littérature".
Au final, Edward, Josephine, et Justine sont sur les rangs en tant que coupables potentiels sérieux. Mais Tatin souhaiterait plus que tout en savoir plus sur ce qui se trame lors des réunions du "Club".

To be continued
Halala, j'ai hâte !

Pareillement madame la comtesse.

Et est-ce que pour une fois, ils n'ont pas menacé, tiré, ou volé les autochtones ?

Il n'y pas eu de vol, ni trop de violence...
Bon, par contre les menaces... On peut pas y échapper !

Ste a écrit:

Et est-ce-que pour une fois, ils n'ont pas menacé, tiré, volé les autochtones ?

Pff, paysans !

Sinon, aucune menace, juste de la diplomatie sous contrainte...

Citation :

Pff, paysans !

A ben bravo la douceur de l'accueil et la finesse de la nomination, moi je dis "le train de tes injures roule sur le rail de mon indifférence."

"Et je préfère entendre ça, plutôt que d'entendre ça, plutôt que d'être sourd ..."

N'empêche... Paysans !

Bah je préfère être un honnête paysan qu'un psychopathe schiso adepte du bondage emasculateur dans le seul but d'assouvir ses envies dominatrice sur un terrain qu'il ne controle pas, nah !

Tiens, tu rédiges ton autobiographie ?

Eh les gens ?... Deux ans d'âge mental ... et encore mes élèves de petite section s'insultent plus subtilement que vous à coup de répliques chocs de Dora l'exploratrice et de Oui-Oui ...

Oops désolé ça faisait juste longtemps qu'on avait pas communiqué Simon et moi

Oui arrêtez ça bande de paysans

C'est quand qu'on joue ??

Dès que l'on en a la possibilité ...

Euh, moi perso, je rédige tranquillement le mémoire que mon pauvre stagiaire ne fera jamais de sa propre initiative (heureusement qu'il est doué pour nous obtenir des fonds pour mes....euh je veux dire "nos" recherches). Et aussi une thèse personnelle sur ce culte mystérieux à divinité poulpoïde. Mais bon, une petite enquête sur une bande de maso narcissiques et prétentieux ne peut que nous distraire pendant ce long voyage.... et puis je me sentirais pas très rassurée si un tueur se promenait sur le bateau.

Prof ne t'inquiète pas si il y a un tueur sur ce bateau nous le débusquerons et nous l'annihilerons.

Sauf phénomène inexplicable, il ne t'arrivera rien.