Scénario Premier : "De Main Morte"

Un scénario introduction pour faire découvrir le jeu.

Paris - Mars 1937
C'est ainsi qu'un groupe de Surhommes, constitué au gré de ses rencontres par l'Académicien François Mauriac, et composé de René, l'ancien poilu ouvrier au squelette artificiel, Sophie, ou "Velours Noir", la journaliste justicière, Armande, la chanteuse d'opéra capable de percer les secrets de l'esprit et de les contrôler, si besoin, et Thomas, le détective à la capacité analytique hors du commun, se sont lancés dans une enquête de longue haleine afin de mettre la main (!!!) sur un tueur en série d'un genre inédit qui dérobe les mains de ses victimes.
Mis sur l'affaire à l'occasion de la disparition de Manetti, un jazzman de renom, qui a manqué sa représentation dans un cabaret parisien, ils le découvriront mort, les mains tranchées avec soin, dans son appartement, une étrange plante desséchée à ses côtés (la concierge ne sait pas qui l'a livré à M. Manetti), une carte sur laquelle figure un quatrain en alexandrin pour seule signature ... Le poème est connu de F. Mauriac et de Armande, l'académicien l'a lu lors de l'oraison funèbre de son ami d'enfance Ville de Mirmont, mort au champ d'honneur sur le Chemins des Dames en 1914. Thomas a pu relever une série d'empreintes sur la lucarne de la salle de bain, que son contact au quai des orfèvres lui indiquera comme étant celles de criminels condamnés à la guillotine. L'un d'entre eux, Ligord, a été enterré au cimetière des Batignolles il y a trois mois !
Ils auront d'abord plus d'information sur le mystérieux végétal en se rendant le lendemain matin au jardin des Plantes. Un professeur spécialistes des plantes médicinales leur indiquera qu'il s'agit d'un croisement créé par un des ses collègues, Jean Renard, et qu'il s'agit d'un nouveau genre de pavot somnifère aux propriétés inconnues.
Se rendant sans attendre à Versailles, chez le professeur Renard, ils le retrouveront mort, depuis trois mois, les mains tranchées, quelques uns de ses spécimens dérobés, et des empreintes de mains similaires à celles relevées chez Manetti sur les lucarnes et fenêtres de la maison.
Suivant la piste de Ligord au cimetière des Batignolles, Armande "convaincra" le fossoyeur d'exhumer le corps du criminel, avec l'aide bienvenue et efficace de René, pour découvrir que le corps a eu les mains tranchées, post mortem ... Ils continuent à remonter le fil de l'intrigue en se rendant au service  de médecine légale de la prison de la Santé, Ligord étant passé entre leurs mains après l'exécution ... L'assistant du chef de service finira par avouer qu'il a l'habitude de vendre des organes à des étudiants en médecine, l'un d'entre eux, un certain Jacques, qui n'a pourtant rien d'un étudiant en médecine, lui ayant plusieurs fois acheté des paires de mains. Il se souvient qu'il se déplaçait dans une camionnette de fleuriste, la société Froberville Fleurs.
Se rendant sans attendre à la boutique, ils ne trouveront rien, ni personne, si ce n'est une bouche d'égout dont la plaque a l'air d'être souvent manipulée. Thomas, Armande, et René oseront une expédition dans les égouts, pour ne rien trouver de particulier, jusqu'à ce que Sophie les prévienne de l'arrivée de la camionnette. René referme la plaque et tout le monde se met à couvert ... Le Grand Jacques en sort et libère des mains se mouvant de manière totalement autonome, armées de divers objets tranchants ! Elles s'engouffrent dans les égouts pour y réaliser on ne sait quel nouveau forfait. René, tandis que Jacques attend à côté de la bouche d'égout que les mains reviennent de leur mission, se faufile discrètement jusqu'à la sortie, sans être vu ni entendu, et saisit violemment les jambes du "fleuriste". Le Grand Jacques se cogne lourdement l'occiput sur le pavé ; il meurt sur le coup  ... Malgré cela le groupe va tenter de retrouver les mains, qui finiront par croiser leur chemin alors qu'elles reviennent de leur escapade. Les surhommes les embusqueront, et, malgré leur rapidité, les écraseront ou les pourfendront à l'aide de tout objet contondant ou tranchant à leur disposition. Seule Armande sera assez gravement blessée durant l'affrontement, mais l'ancienne infirmière du front en a vu de pire ...
Jacques mort, la piste s'éteint, malheureusement. Une nouvelle victime va être retrouvée, une harpiste hongroise, Ilona Tidavara. Fouillant méticuleusement à la recherche du moindre indice la boutique du fleuriste, Thomas parviendra à trouver le numéro de téléphone d'un certain "Dextre" sur un vieux calepin oublié. Le numéro correspond à un certain Auguste Senestre, une gueule cassée de la Grande Guerre, connu d'Armande pour avoir eu les mains amputées le jour même où Ville de Mirmont a connu la mort ! Thomas livre toutes ces informations à son ami du Quai des Orfèvres, qui contactera le CID afin d'avoir leur soutien lors de l'arrestation du suspect.
Nos Surhommes ont résolu un nouveau mystère et permis l'arrestation d'un dangereux criminel !

Ou-ais, mais moi j'ai pas compris le coup des plantes...
C'est possible d'avoir les corrections du sujet, m'sieur ?

Et les plantes, des pavots somnifères modifiés par l'Hyperscience, servaient à endormir les victimes pour permettre aux mains d'accomplir leurs forfaits plus aisément. Les pavots mettaient plusieurs heures à faire leur effet sur les victimes, après quoi ils se desséchaient très rapidement.

C'était donc ça... je me demandais comment elles avaient pu sécher aussi vite...