Campagne "Les Chemins de la Réminiscence" - Seconde partie : "La Lune" (4)

Quatrième séance de la seconde partie de la campagne.

Isla Nublar, puis Doissetep - Novembre 2014
Après une bonne nuit de sommeil, les membres de la Cabale se réveillent dans le cadre sécurisant du bunker du Professeur Hammond.
Le vieux Fils de l’Éther est barricadé dans son laboratoire, afféré à l'étude de la tête de St Jean Baptiste. Tous n'ont donc d'autre choix que de s'occuper comme ils peuvent. Jessy s'essaye à dessiner Semiramis et son Avatar légendaire, Enki, James et Rebecca se résolvent à une période de Silence pour se vider du paradoxe dont ils ont été victimes, Morgane parle longuement avec son familier suite à une Épiphanie (où elle a commencé à gravir Mont Qaf), et Max fait le tour du propriétaire.
Seulement dans l'après-midi tous ressentent un puissant effet magique qui semble avoir déchiré la dimension spirituelle et déformer l'espace et le temps.
Quatre individus viennent apparaître dans l'Atrium du bunker : une jeune femme habillée comme une geisha, un vieux colonel de l'armée sudiste, un gardien de hockey, et une bête à visage humain doté de griffes acérées. Des Maraudeurs !
Le combat qui s'en suit est terrible. Tandis que le colonel sudiste contre les sorts offensifs de zone de Max, James se fait attaquer par la bête et ses entrailles sont répandues sur le sol ... Jessy parvient à à faire flétrir les organes de la geisha ; elle tombe à terre, probablement morte. Morgane se fait agresser par le gardien de hockey, et Jessy ne parvient par à le blesser avec l'Entropie. Morgane lui vole alors son armure et résiste facilement à son attaque ! Elle profite de l'accélération du temps dont Max lui a fait bénéficier pour téléporter deux grenades flash dans l'estomac du colonel et de la bête. La bête encaisse ! Et le Colonel dissipe grâce à sa maîtrise de Prime.
Rebecca parvient à soigner James et lui éviter la mort. Ce dernier reprend conscience et de nouveau distord le temps pour avantager ses compagnons. Seulement le colonel a l'avantage concentre la Quintessence autour de lui pour déchaîner une puissante déflagration d'énergie sur la Cabale ! James ne parvient pas à se téléporter hors de la zone. Heureusement, ou malheureusement, il rate son effet ! Tous, sauf les Maraudeurs, se voient infliger un retour de flammes mortel de Paradoxe. La Cabale tombe ...
Ils se réveillent alors qu'une présence d'une puissance incommensurable, que James et Jessy identifient comme étant Gnomon, semble absorber leur blessures dues aux blessures du Paradoxe. Sous son bras il porte la tête de Saint Jean Baptiste, qui leur murmure de tuer le dragon, et d'achever la quête d'Honorat ...
Gnomon disparaît dans un flash de lumière. Tout revient à la normale. Les quatre Maraudeurs ne sont plus que des cadavres décomposés envahis par les végétaux. Une mort écologique ... Le professeur Hammond est mort lui aussi, tous ses artefacts, sauf la Lance de Saint Théodore, la Sphère de Correspondence, et le Tulwar, sont encore là, ainsi  que l'ensemble de la bibliothèque. Le laboratoire est dévastée, la machine temporelle a explosé. Le professeur, impuissant devant Gnomon, a tenté de s'enfuir ...
Tous récupèrent alors ce qui est récupérable, les artefacts, les livres (que Morgane glisse dans un nouveau sac sans fond) et ils se téléportent à l'aide d'un puissant rituel désormais rodé à la Maison Delono, pour ensuite gagner Doissetep.
Là Rebecca, Jessy, et Max vont d'abord faire leur rapport à Pickney, qui a l'air désappointé mais ne sait rien sur Honorat et le dragon.
James et Rebecca s'engagent ensuite dans une longue période de Silence, tandis que Jessy et Morgane se redent à la fabuleuse bibliothèque de Doissetep pour y rechercher des informations sur Honorat. Le Mage Bonisagus gardien des lieux, Maître Osei, leur livre une chronique qui va leur permettre d'en apprendre plus sur le saint qui vécut au IV-Vème siècle, fut évêque d'Arles, et fonda une communauté monastique sur l'île qui allait porter son nom au large de Cannes après avoir chassé un dragon qui jura que sa descendance le vengerait mille ans plus tard ...