Présentation des personnages de la campagne (Groupe Légendes)

La campagne ayant tournée dans le morbide je présente donc la nécrographie de Malaïka:

Je suis une nécromancienne. J’ai été initiée par le grand maître Anirul Belel ou Aeomron. Il m’a permis de développer mes capacités et toute la potentialité de mes pouvoirs. Je suis désormais son élève et je l’admire énormément. C’est un puissant sorcier, de plus il est très charismatique.

Mais avant cette rencontre qui changea ma vie, je vivais auprès de mes parents dans un village très simple. Mon père est fossoyeur ce qui m’a permis de me rapprocher du monde des morts. Et ma mère est une guérisseuse, la plupart du temps. Elle m’a enseigné les potions et les poisons.

Mon enfance a été relativement banale. Mes parents travaillaient durs pour que je ne manque de rien. Cependant, il arrivait que mon père ait des périodes de travail plus tranquilles surtout lorsque ma mère, elle, faisait bien son travail. C’est pour cela qu’il est arrivé parfois que ma mère choisisse de ne pas « bien » faire ses potions. Elle vendait alors des remèdes moins efficaces pour que mon père puisse exercer son métier. Cependant, cette petite combine nous conduisait parfois à devoir déménager dans la précipitation.
De mon côté, je passais mes journées auprès de ma mère qui m’apprenait à lire, à écrire et à faire des potions. Mais il m’est arrivé un jour, je devais avoir environ 6 ans, de boire 2 ou 3 potions que ma mère avait laissé « trainer » dans la réserve de sa boutique. Elles avaient la couleur des fraises et des pommes, mais hélas cela n’en était pas. Le résultat de ces mélanges m’a rendu un peu différente des autres enfants et même des autres humains. Je suis, depuis ce jour, mi-serpent mi-humaine. J’ai appris à contrôler cette métamorphose, qui heureusement n’est pas permanente.

Me sentant exclue après cet incident, je passais plus de temps avec mon père. J’ai commencé à parler aux tombes et aux morts qui eux ne me contredisaient pas et m’écoutaient sans rechigner ni me juger. Un jour, où je me promenais dans le cimetière, j’ai rencontré un homme vêtu de noir qui entonnait des cantiques d’une langue que je ne reconnaissais pas. Je l’observai longtemps, plusieurs heures, lorsqu’un homme se releva de sa tombe. Le mort-vivant marchait et obéissait aux ordres que son nouveau maître lui donnait. Je sortis alors brusquement de ma cachette et toute excitée par ma découverte lui demanda de m’enseigner son art. Il fut surpris de ma réaction même si il savait que j’étais présente. Il m’examina pendant que moi je regardais, subjuguée, la créature qu’il avait créée. Il acquiesça d’un signe de tête en me disant que j’avais du potentiel et que si j’étais prête à quitter ma vie il m’initiera à la non-vie.
Je pris 2 minutes pour déposer une lettre à mes parents, leur disant que je partais à la découverte de moi-même et que je reviendrai les voir quand je serais prête. J’avais 14 ans quand je commençai à pratiquer la nécromancie. L’homme m’enseigna quelques rudiments de cet art que je découvrais avant de me présenter au grand maître à qui j’ai juré fidélité et loyauté absolues.