Warhammer – Loreleï
Je suis née dans les alentours de Beshafen, une ville de Ostermark. Mon enfance fut sobre et tranquille. Mes parents étaient de braves paysans.
Mais un jour, mon père a tout perdu. Il fêtait la naissance mon petit frère dans une taverne de la ville et un homme plus malin que les autres lui a volé nos maigres économies. Pour cela, il l'a incité à boire pendant une partie de cartes et a joué de fourberies pour gagner aux cartes. C'était un joueur professionnel sans foi ni loi. J'ai fait mes recherches et j'ai fini par le retrouver. Mais avant d'arriver au moment des « retrouvailles », il m'a fallu apprendre à mendier, rapiner et autres actions peu honnêtes pour aider ma famille dans le besoin.
Mes parents ont tenu bons et mon frère n'a pas trop souffert de la situation car tout le monde était au petit soin avec lui. C'était l'avenir de la famille et il fallait en prendre soin. Quant à moi, je me suis rapidement vu livrée à moi-même et j'ai fini par prendre plaisir à jouer de mes charmes et de mes ruses pour m'en sortir, jusqu'à cette rencontre.
J'ai quitté ma famille à l'âge de 16 ans. J'ai beaucoup voyagé et du parfois quitter rapidement les villages où je logeais quand la chance n'était plus de mon côté. Le jour de mes 18 ans, un soir je buvais plus qu'à mon habitude, j'ai croisé le regard d'un homme, cet homme qui a fait basculé ma vie. C'était l'escroc qui avait joué de ruse pour voler les économies de ma famille. Il m'a approché sans connaître mon histoire. Ce n'était pas ma personnalité qui l’intéressait même si il décela mon potentiel. Après quelques verres et quelques tours de cartes, nous fraisâmes plus ample connaissances. Il m'aida à me perfectionner dans l'art de la ruse et du doigté pour mieux camoufler mes gestes quand je joue. Je devins une joueuse, une arnaqueuse et une femme entre ses mains.
Nous avons bourlingué durant des semaines, des mois avant qu'il ne se lasse de son nouveau jouet. Enfin, c'est comme cela que je l'ai compris, quand un matin je me suis réveillée seule et avec tout juste assez d'argent pour manger quelques jours. L'idylle était finie et c'était peut-être mieux ainsi. Dans ce monde, on ne peut faire confiance à personne. Il ne faut compter que sur moi.